le lever/coucher de soleil
Bonjour,
Après une longue absence, je viens poster un nouveau poème écrit cette semaine à la plage devant un coucher de soleil :
Compromis :
Douce lueure orangée
Eclairant le ciel d'été,
Retardant du mieux la nuit
Le froid, le noir, l'ennui.
Ta chaleure me réconforte,
Dans un autre monde m'emporte,
Pas de jour ni de nuit,
Tu es un compromis.
Je voudrais de voir durer,
T'étirer sur l'éternité.
Mais ta vivacité s'estompe,
Laissant place a un opposé,
Que chaque matin et chaque soir,
consciencieusement tu sépare :
Le jour et la nuit,
Jamais ne seront unis.
Je ne sais pas comment expliquer mon poème, il va pour moi bien plus loin que le jour et la nuit, il y a deux partis à ce poème et beaucoup de pensées.
J'aime ce moment, ce compromis qu'il représente. Quand deux personnes ont un différent j'ai horreur de ça, je voudrais qu'ils trouvent un terrain d'entente, quand je suis impliquée dans la dispute je fais de grands effort car j'ai peur, je le sais, j'ai terriblement peur que les gens ne m'aiment pas, bien sûr cette peur m'amène beaucoup de soucis parce que je fais tout pour plaire et j'en oublis parfois ma propre personne et ma personnalité.
Ensuite j'admire la perséverence de cette lumière qui même après la disparition du soleil continue d'éclairer. Alors je voudrais l'encourager dans son effort et lui permettre de durer : un compromis, donc tolérence qui persévère même si elle sait pertinament que sa source a disparut et qu'elle décline peu à peu.
Ensuite ça m'a inspiré les opposés qui ne pourront jamais se cotoyer, métaphore au jour et la nuit, qui ne se toucheront même pas car il y a cette lumière orangé, immense barrière entre eux, c'est l'obstacle, c'est la différence.
donc ce coucher de soleil a plusieurs sens dans ce même poème.
En espérant qu'il vous ai plut,
Yume.